
Ilham Bakal
ET SI LES FEMMES ETAIENT REINES
Pas d'accusation portés sur les hommes et sur les garçons en général, non, juste une voix que je porte pour raconter ces histoires d'un autre temps qui nous rappelle à toutes et à tous, combien les femmes sont précieuses, combien elles doivent prendre en main leur destin, ne pas accepter que leurs droits soient bafoués, combien d'hommes du passé partagent aussi la cause des femmes.
Ce projet a été en premier lieu adressé à un public collégien de la 6ème à la 3ème, pour les lycées en seconde et première professionnelles en partenariat avec le MFPF d'Orléans puis aux scolaires notamment aux élèves de Cours Moyen en école primaire, mais aussi à du tout public à l'occasion d'échanges avec les institutionnels, notamment avec la Délégation des Droits de la Femme du Poitou Charentes. Ces contes par les différents niveaux d'interprétation permettent d'aborder en douceur le respect du corps pour les écoliers mais aussi le viol pour les lycéens, la jalousie comme les violences conjugales, le mariage arrangé comme le mariage forcé. Sans heurter la sensibilité des plus jeunes, ce spectacle permet une accroche du jeune public ou adolescent et d'aborder ces thèmes à l'occasion d'échanges et de débats très intéressants auprès des scolaires et des institutionnels.
Il est adressé à un public à partir de 7 ans mais le tout public apprécie ce chemin vers le merveilleux et le rappel des Droits de la Femme, accompagné de la musique de Siaka Diarra, musicien multi-intrumentaliste burkina bé et griot, apportant une touche musicale des quatre coins du monde...
Et si les Femmes Etaient Reines,
un beau projet qui retrace un travail de recherches sur des femmes, des jeunes filles, de différents continents, héroïnes courageuses, vaillantes défendant leur corps, leur famille, leur pays, la liberté, refusant le mariage forcé. Elles nous viennent d'Afrique, du Moyen Orient, d'Océanie ou d'Asie. Ces contes, issus de l'imaginaire merveilleux, tous francophones, sont centenaires voire millénaires pour d'autres et pourtant incroyablement modernes.
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Crédit Photo Noémie Mérian (Palais de Justice), Salon de l'Impératrice (Valérie Lamarche et Ingrid Favron)