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Elle a également suivi des stages complémentaires sur la tragédie de Racine (Claude Carmelli), le  Kalarippayat (art martial indien avec la maître Cécile Gordon), la méthode de Meisner (Kate Morovan en anglais), le comique (Emilie Dekev) et l'improvisation Jazz pour le chant (Denis Badault). Elle a renforcé ses techniques d'expression par la pratique du Taï Ji Juan, du Wu Shu, du Karaté, de la sophrologie, du Yoga,  de la danse orientale, afro-cubaine, africaine, afrocontemporaine et du hip hop.

 

En 2007, pendant 10 mois, elle suit une formation professionnelle intensive dans l’école de musique « Musique et Equilibre» en tant que chanteuse musicienne sous la direction de Serge Ceccaldi et notamment avec la professeure de Chant en Jazz, Sonia Cat-Berro.

 

Tout au long de son parcours professionnel, elle s’est formée au contact de nombreux metteurs en scène, musiciens, comédiens et conteurs notamment  Hassane Kouyaté (conte), Ludovic Soulimane (conte), Alhassane Baguian (conte), Françoise Diep (conte), Pierre Rosat (conte), François Moïse Bamba (conte), Isabelle Hurtin (théâtre classique et mise en scène), Niseema Theillaud (théâtre, cinéma, conte, mise en scène et écriture), Michel Lefèvre (théâtre et mise en scène), Anne Morel (égalité Hommes Femmes Dans la Culture), Denis Badault (pianiste jazz), François Merville (batteur et percussionniste jazz), Alain Delannoy (pianiste).

 

Elle a également suivi des études scientifiques, un baccalauréat scientifique option mathématiques,  un Deug Mathématiques Informatique Appliqués aux Sciences, obtenu un DUT en informatique de gestion qui lui a permis de voyager et de travailler en anglais dans différents pays d’Europe (France, Royaume-Uni et Pays-Bas). Après une expérience en tant qu’assistante-ingénieur aux systèmes informatiques au CNRS dans le domaine de l’Aérospatiale dans une équipe de 6 chercheurs physiciens sous la direction de la Physicienne Chercheuse Pierrette Décréau,  et dans plusieurs entreprises américaines implantées en Europe, elle renonce à sa vocation scientifique pour se consacrer pleinement à son activité artistique.

 

 

SON PARCOURS ARTISTIQUE

 

Petite-fille de chanteuse de cérémonie, d’origine berbère et arabe, elle accompagne sa grand-mère Mah Zohra, lors des fêtes traditionnelles (mariages, baptêmes et autres fêtes) pendant les étés, en chant et en danse, dès l’âge de cinq ans dans les dours de Tnine Chtouka (Circonscription d’El Jadida) au Maroc jusqu’à ses seize ans.

 

Née en France en 1979, elle passera l’essentiel de son enfance à Orléans, suivant une scolarité classique,  s’intéressant à différentes pratiques artistiques (théâtre, danse, dessin, musique, cinéma) et sportives (gymnastique, natation et basket-ball), baignant dans un milieu associatif et sportif très dense. Elle écrit dés l’âge de 12 ans des poèmes, chansons, nouvelles. Dès l’adolescence, elle s’intéresse également aux questions de l’émancipation de la femme, de la liberté, des luttes contre le racisme notamment à travers des associations locales telles que Femmes Plurielles ou des associations nationales (SOS Racisme, Amnesty Internationale).

 

A 18 ans, elle intègre le conservatoire, puis fait ses débuts professionnels à l’âge de 22 ans pour diverses compagnies notamment auprès de la metteuse en scène Isabelle Hurtin, écrit et interprète plusieurs sketchs dans différents Cafés Théâtre parfois en duo avec Amélie Siorat sur le racisme, l’intolérance, la politique, la maltraitance des enfants ou encore sur le passage des candidats à la présidentielle de 2002 avec le sketch «Madame Raabiya veut comprendre le programme de Meusieur Le Pen».

 

Très vite, dés 2001, elle alterne entre comédienne, conteuse, metteuse en scène et auteure selon les opportunités qui se présente. Occasionnellement, elle dessine, conçoit et participe à la création de décors, de costumes, ou encore de marionnettes. Elle chante également pour différents artistes en tant que choriste, elle écrira et interprétera ses chansons notamment pour ses propres spectacles.

 

En 2002, elle crée « Songes d’Afrique et d’Ailleurs », spectacle regroupant plusieurs contes orientaux, soufis, juifs et d’Afrique Noire et notamment un sketch traitant de l’intégration, et de la tolérance envers l’étranger et la langue étrangère mais aussi du plaisir « contradictoire » d’apprécier une culture « qu’on comprend pas » en tant que « touriste ». Encouragée parNiseema Theillaud, Jean-Claude Cotillard et  James Thierrée, ce spectacle fut joué dans de nombreuses structures aussi bien  en maisons de quartier, bibliothèques, écoles, collèges, lycées, théâtres, salle de fêtes, place de marchés, salons du livre et pour plusieurs festivals dans plusieurs régions de France (Bretagne, Normandie, Franche Comté, Bourgogne, Le Var, l’Hérault, ...).

 

Dans la même année, elle crée une classe artistique Marionnettes Conception, Ecriture et Jeu en partenariat avec les Oeuvres Universitaires du Loiret, une première dans le Loiret. Ce projet, sur 3 ans, a été sollicitée par une quarantaine d’Ecoles Primaires Publics sur le département du Loiret et en Région parisienne. Il reçoit deux agréments de l’Education Nationale. 

 

En 2003 et en 2004, elle écrit des sketchs autour de la musique classique et jazz et se met en scène avec l’Orchestre Départementale d’Orléans sous la direction du chef d’orchestre Frédéric Juranville, sketchs permettant une vulgarisation de ces musiques vers les écoles et collèges issus des quartiers populaires.

 

En 2004, Hassane Kouyaté (l'un des comédiens de Peter Brook et fils de Sotigui Kouyaté) l’invite au Festival International Yeleen au Burkina Faso  à l’âge de 25 ans ce qui lui permet de travailler aux côtés de Jihad Darwiche, Ludovic Souliman, AlHassane Baguian, KPG, François Moïse Bamba, Taliké Gellé et plusieurs autres conteurs. Elle sera également suivie sur un documentaire autour du festival Yeleen et des conteurs de toutes origines.

 

En2005, suite à ce festival, elle est ensuite invitée par 9 organisateurs internationaux dont le Festival Buskers à Neuchâtel en Suisse, le Festival Gatan-Gatan à Niamey et Dogondoutchi (Niger), plusieurs festivals internationaux en France tels que Le Festival Interculturel de Vassivières, pour la journée professionnelle des conteurs. Elle sera membre du jury aux côtés de Françoise Diep à Dogontouchi (Niger) de la « pépinière des jeunes conteurs de Zinder » sous la présidence d’Oumarou Hachimou et proposera un coaching adapté aux jeunes conteurs et conteuses de Zinder. Le spectacle « Songes d’Afrique et d’Ailleurs » sera joué environ 150 fois en 3 ans de tournée. Elle est également présélectionnée en tant que meilleure conteuse marocaine francophone pour le Caravansérail (regroupement des meilleurs conteurs francophones mise en scène par Hassan Kouyaté).  

 

En 2006, elle crée « Contes du Maghreb » regroupant des contes traditionnels d’Afrique du Nord, du Sahara et du Moyen Orient. Elle met en scène le spectacle avec différents personnages inspirés de sa vie personnelle tels que sa grand-mère lui offrant son premier billet pour la « liberté », le « taxi driver » qui accompagne les spectateurs au fil des histoires, et des personnages inspirés de contes traditionnels, remis au goût « marocain »du jour, tels que « Rachid le Tailleur », jeune orphelin qui s’affranchit du « pistonisme » pour accomplir ses rêves. Remarquée par Djahkooloo,  association tournée vers les contes et musiques du monde basée à Poitiers, et la Villa Fontenella de Fontaine Le Comte,  elle est alors régulièrement sollicitée dans le Poitou Charentes.

 

Dans la même année, par une proposition de Françoise Diep, elle élabore pour des collégiens dans le Var un « Carnet de Voyage Au Maroc » autour d’histoires et de contes traditionnels, de moments de vie quotidienne, l’histoire et sa civilisation permettant aux enfants de découvrir un pays qu’ils n’avaient jamais visité et d’aller vers la découverte de d’autres continents.

 

En 2007, elle fait une lecture théâtralisée d’«Identités Meurtrières», d’Amin Maalouf sous la direction de la metteuse en scène Catherine Maire, ce spectacle est présentée devant un public de juristes, de travailleurs sociaux, et plusieurs associations de lutte pour les droits de l’Homme, dont entre autres Amnesty International. Elle écrit, co-compose avec le musicien d’oud Mohamed Haïdouss et interprète plusieurs chansons en arabe pour la fraternité et la reconnaissance des peuples meurtris par les génocides.

 

En 2007-2008, elle coache en binôme avec Monique Lemoine le lycéen Daniel Raustier pour sa plaidoirie au Concours de Plaidoiries des Lycéens à Caen, il remporte en 2008 le Prix Lycéen pour son texte sur les mariages forcées des petites filles. En parallèle, elle coache également des jeunes issus des quartiers sensibles pour le passage à l’oral devant différents jurys, et sont lauréats de plusieurs  prix municipaux et départementaux.

 

En 2008, elle travaille avec une classe de lycéens sur « les Sorcières de Salem », de Arthur Miller, « Moi, Tituba Sorcière », de Maryse Condé.  Après une formation faite aux élèves et un travail de collectages de témoignage de faits historiques avec les lycéens auprès de leur famille et de leurs proches, elle adapte théâtralement leurs récits tels que la Seconde Guerre Mondiale, les événements de la guerre de rébellion du Congo Kinshasa et bien d’autres puis les met en scène pour faciliter l’approche de ces textes aux contours parfois durs auprès du public lycéen et familial. Ce spectacle-concept initié par la professeure de Français Dominique Aubrun est une première sur la Région Centre, la bibliothèque départementale du Loiret exprime alors le souhait d’archiver les textes précieux recueillis par les jeunes lycéens.

 

En 2008, dans le cadre d’un financement avec la DRAC de la Région Centre et en partenariat avec ACM Formation, elle anime un atelier « Lecture et culture autour de la langue française » avec des adultes primo-arrivants ayant étudié dans leur pays d’origine mais ne maitrisant pas la langue française. Pour répondre à leur souhait d’accéder à un niveau de français soutenu, elle travaille avec eux à une mise en lecture de contes traditionnels de rois et de reines de différents pays puis à une  lecture théâtralisée de la pièce d’Hamlet de Shakespeare.

 

En 2008 et 2009, elle entreprend un partenariat avec le Planning Familial et travaille sur deux spectacles de conte sur la jalousie meurtrière, le mariage forcé, la violence sous toutes ses formes dans la famille, interpellant notamment les collégiens et lycéens sur les schémas de sexismes, les violences subies à l’école et dans leur intimité, la manipulation et sur les thèmes porteurs des deux spectacles. Une vingtaine de représentations ont eu lieu.

 

En 2008, elle animera également un atelier d’ « alpha-théâtre » avec plusieurs mères des quartiers (primo-arrivantes) d’origine maghrébine, sénégalaise et pakistanaise, permettant par les outils du théâtre et du conte d’accéder à un meilleur niveau de français aussi bien à l’écrit qu’à l’oral non seulement pour leur lecture personnelle mais aussi pour accompagner la lecture de leurs enfants en CP, et pour parler le français dans les moments de vie quotidienne (acheter un vêtement dans un magasin, demander un renseignement à la poste, répondre au téléphone, lire du courrier administratif). Le concept de l’atelier a été une première en Région Centre. Elle a fait et écrit une série d’interviews de ces femmes pour la Mairie de Saint Jean de la Ruelle.

 

Depuis 2009, elle adapte ses différents spectacles et créations auprès des publics en situation de handicap, et fait une première dans l’événement culturel pour la programmation culturelle de l’hôpital départemental Daumezon du Loiret pour les personnes âgées en fin de vie et l’association Alzheimer France du département du Loiret.

 

En 2010 et 2011, dans le cadre de plusieurs subventions Politique de la Ville de la Ville d’Orléans et du Ministère de la Cohésion Sociale, elle écrit et met en scène « A SLAVERY PAGE », une page d’esclavage, spectacle pluridisciplinaire retraçant l’histoire de deux familles : l’une d’origine africaine et l’autre colon dans « un pays sans nom » laissant place à douze acteurs, deux acrobates, et trois danseurs. Ce spectacle mêlant différentes disciplines artistiques (danse, chant, théâtre et arts du cirque) traite de la thématique de l’esclavage du XVIIIème siècle. Ce spectacle a été lauréat de plusieurs prix Envie D’Agir, Fond d’Aide aux Jeunes Orléanais, a reçu le soutien du Centre Dramatique National d’Orléans. Elle travaille actuellement à une réécriture de la pièce.

 

Depuis 2002, elle a joué dans de nombreux courts métrages, documentaires-fiction pour plusieurs réalisateurs primés internationalement tels que Jean-Claude Cottet-Dumoulin, Fouad Mikrat, Raphaël Jacoulot,... en collaboration avec La Maison du Film Court et plusieurs maisons de production tels que Centr’Image, Sotavento, Vortex Production. Dans ces diverses collaborations artistiques, elle a également travaillé sur la relecture des scénariis, leur structure et « l’histoire », et accompagné plusieurs réalisateurs dans la direction d’acteurs.

 

Depuis 2002, elle met en scène de nombreux spectacles avec et auprès des publics amateurs où se mêlent le théâtre, le clown, le conte, la marionnette, l’art de l’oralité, l’écriture et la scénarisation auprès de compagnies amateurs et professionnelles, de centres aérés, d’écoles, collèges, lycées et maisons de quartiers,... 

 

En 2010 et en 2011, elle donne des cours de théâtre en français et en anglais en tant que Chargé de l’Enseignement Supérieur à l’Université à l’Institut de Français d’Orléans et met en scène les étudiants étrangers Japonais, Américains et Allemands.

 

En 2011, elle travaille à la soirée « World Music with the ONB » avec l’Orchestre National de Barbès, en tant qu’assistante manager pour le groupe « World Music Promotion » et l’O2 Indigo du groupe AEG (tourneurs américains de plusieurs artistes internationaux tels que Youssou N’dour, Beyoncé) à Londres.

 

En 2012, elle accompagne l’artiste chanteur Toma Sidibé sur son spectacle « Le Génie Donkili » à Bangkok et dans une région voisine en Thaïlande pour une mise en scène avec 119 enfants de l’école primaire du Lycée International Français de Bangkok en partenariat avec l’Alliance Française.

 

Sollicitée par la Région Centre, l’organisme de formation  AFPA à Orléans et à Blois et ACM Formation, elle crée un module de médiation culturelle pour les jeunes déscolarisés à partir de l’âge de 13 ans, axé sur le coaching oral, le théâtre, lecture et écriture, gestion du stress, cinéma avec une série de films portant des thèmes de réflexion de société, leur permettant d’accéder à des outils culturels forts pour leur implication dans leur insertion professionnelle et leur réflexion sur leurs choix de vie.

 

Dans la même année, pour les besoins d’une création d’émission TV tournée vers les droits de l’enfant, créé par Alain Damecour, journaliste et créateur concept TV, elle est consultante éditoriale, scénariste, photographe et interviewe une série d’artistes tels que Tiken Jah Fakoly, Charlie Winston, Fatoumata Diawara, et bien d’autres, en Anglais et en Français sur des thèmes variés : l’accès à l’école, l’excision, les enfants orphelins, l’émancipation des jeunes filles, en Afrique de l’Ouest, l’exil des enfants tibétains.

 

Depuis 2012, elle vit à Poitiers. Ses actualités les plus récentes sont présentées plus haut dans Actualités Dernières Créations et Participations Artistiques. Son parcours musical est détaillé dans la section Musique. 

Son parcours cinématographique en tant que réalisatrice, actrice et scénariste est détaillé dans la section Cinéma. 

 

Ilham Bakal est tournée vers des spectacles et des créations originales engagés reposant sur une réflexion profonde sur la société et sur une ouverture vers le monde. Loin des clichés, ses expériences artistiques hétéroclites témoignent d’un désir universel de s’interroger sur soi, sur notre rapport à l’autre, tout en y mêlant humour, rêverie, poésie et légèreté.

 

SA FORMATION

 

Ilham Bakal est issue du Conservatoire National d'Art Dramatique d'Orléans. Sous la direction de Jean-Claude Cotillard, elle y a reçu une formation (1997-2002) autour du clown et de la Commedia Dell'Arte (Amédee Bricolo), du mime, de l’expression corporelle, du Théâtre de Molière, du Théâtre Contemporain (Jean-Claude Cotillard), Contes Du Monde (Niseema Theillaud), Théâtre Classique (Bruno Sachel), Théâtre Contemporain et Mise en scène (Nicole Merouze, Jean-Gabriel Nordmann et Jean-Claude Cotillard).

 

Elle est également assistante metteuse en scène aux côtés de Jean Gabriel Nordmann, pour le spectacle « Regards de Femmes », dans le cadre de sa formation.

 

Chaque session a eu une durée de 5 mois, hormis le mime et l’expression corporelle qui ont eu lieu en continu tout au long de la formation au conservatoire.

 

Ilham Bakal, artiste franco-marocaine

15 ans d'expérience professionnelle, Plus de 90 projets d'action culturelle en collaboration avec plus de 60 structures en France et à l'étranger (7 pays, 3 continents) avec près de 4000 enfants et adolescents et plus d'une centaine d'adultes, 12 créations,  2 films, 6 pièces de théâtre, de nombreux sketchs et scénarios...sans compter sa collaboration avec plus d'une centaine d'artistes (musicien.nes, circassien.nes, danseurs.euses, réalisateurs, metteur.ses en scène et auteur.trices)

© 2013-2016 créé par Ilham Bakal avec le concours de Noémie Mérian. Reproduction interdite sauf autorisation de l'auteur, tous droits réservés Dernière mise à jour le 28 Juillet 2016 

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